« Ma collection de Tintin ? Je la garde pour mes petits-enfants. »
« Mes livres de Simone de Beauvoir ? Impossible de m’en séparer, ils m’ont façonnée. »
« Mes Dragon Ball ? Quels bons souvenirs de lecture ! Je les conserve. »
Ahhh les livres… Ces objets pleins de souvenirs pour de nombreux lecteurs. Nous avons mené une étude auprès de 900 personnes en France pour connaître les liens entre les Français et les livres. Parmi les questions posées : pourquoi 2 Français sur 3 ont-ils du mal à se séparer de leurs livres ?
Eh bien, les réponses sont aussi diverses qu'inattendues. Envie de connaître les résultats ? Alors, découvrez avec nous les 10 raisons pour lesquelles il est difficile de se séparer de ses livres. Et vous, qu'auriez-vous répondu ?
« Ce livre m’a bouleversé ! », ne vous-êtes vous jamais dit cela à propos d’un livre récemment terminé ? Alors, vous comprenez certainement les personnes qui ont répondu qu’elles gardaient les livres qui les ont le plus marquées. Cela représente 42% du panel interrogé. Et parmi ces personnes, on retrouve 47% de femmes et 35% d’hommes.
Nous sommes nombreuses et nombreux à lire pour apprendre, nous cultiver, approfondir des thèmes universels et vivre des émotions. Les livres qu’on a aimés, les livres de référence, on a envie de les avoir près de nous, car ils sont chargés d’émotions. Les livres, pour l’autrice et psychologue Bénédicte Régimont, sont des transfuges émotionnels : « Nous aimons les conserver près de nous, comme des doudous, ils nous rassurent. » Il y a un véritable attachement sentimental aux livres. Pas étonnant que l’on souhaite garder les livres qui ont eu le plus d’impact dans nos vies intimes, ils font partie de notre identité.
36% des personnes interrogées ont répondu qu'elles souhaitaient conserver leurs livres pour garder leurs collections de bandes dessinées ou de mangas par exemple.
Dans cette catégorie, ce sont cette fois-ci les hommes qui sont les plus nombreux avec 42% du panel contre 30% de femmes. Dans cette réponse, on observe par ailleurs qu’il s'agit majoritairement de Français dans la tranche d’âge 30 à 59 ans (42%) et des CSP hautes (45%).
Ces personnes ont envie de transmettre leurs livres, comme un héritage. Qu’ils soient bibliophile (qui aime les livres) ou bibliomane (celui qui collectionne les livres pour leur rareté), ce sont forcément des gens qui apprécient particulièrement les livres.
« Un bon divertissement ! »
« Un texte émouvant et touchant ! »
« Un récit captivant ! »
Voilà le genre de commentaires que l’on peut glaner sur le net (ou dans une librairie) au sujet de certains livres. Et comme on peut le constater, les livres sont aussi des distractions qui permettent de s’évader. Dans le cas d’un roman, on plonge dans des univers imaginaires qui nous emmènent loin de la réalité et s’il s’agit d’un essai, cela peut être tout aussi captivant et amener à la réflexion. Quand on lit, on vit de bons moments, calmes et apaisants. Car oui, un des bienfaits de la lecture est la réduction du stress.
Revenons à notre étude : 33% des personnes interrogées ont répondu qu’ils gardaient leurs livres en souvenir de moments passés. La majorité d'entre eux se situe chez les moins de 30 ans. Les plus jeunes semblent avoir un lien très fort avec les livres, c’est une bonne nouvelle.
Aaaah ! Le partage, une bien jolie valeur qui renforce nos liens sociaux. Certaines personnes sont vraiment très heureuses de garder leurs livres pour les prêter (voire les donner) à d’autres. C’est un concept à la mode puisque l’on voit fleurir un peu partout depuis quelques années des boîtes à livres où l’on peut déposer et prendre des livres de manière spontanée. Derrière cette idée, il y a vraiment le plaisir pour ces personnes de se dire que les livres seront lus par d’autres. Ils leur donnent une seconde vie en quelque sorte.
Pour les personnes interrogées de notre étude, il s’agit aussi de prolonger l’existence des livres en les offrant. Ils sont 32% à avoir répondu qu’il était difficile de se séparer de ses livres car ils les gardent pour leurs proches. Côté tranche d’âge, il s’agit majoritairement des Français de plus de 60 ans (37%) et des retraités (38%). Comme pour les collectionneurs, il y a peut-être ici un souhait de transmission ? Ou une envie de diffuser la littérature ?
Faites-vous partie de ces personnes qui ont récupéré les Bibliothèques rose et verte de vos parents ? Ou les Pléiades de vos grands-parents ? Ou encore les Tout l’Univers de votre oncle ? Alors, dans notre étude, ces proches sont probablement les Français qui ont répondu qu’il était difficile de se séparer de ses livres, car ils représentaient la mémoire de leur famille. Ceux-ci représentent pas moins de 30% du panel. Ce n’est pas rien.
On voit clairement que ces personnes ont un lien très fort avec leurs livres : grande bibliothèque (entre 100 livres et plus), « grands lecteurs » et relecteurs. Ces lecteurs passionnés ont simplement l’envie à travers les livres de transmettre un peu de leur vie aux générations suivantes. Cela crée une continuité avec le passé. Léguer un livre fétiche, c’est aussi laisser une trace.
19% des personnes interrogées dans notre étude évoquent la culpabilité à se séparer d’un achat. C’est une raison suffisante. Car oui, les livres neufs coûtent cher, surtout quand il s'agit de livres brochés. Il est vrai qu’autrefois, les livres étaient rares et représentaient une valeur considérable. Ce n’est qu’à partir des années 50 que l’on a vu apparaître les fameux livres de poche (beaucoup moins onéreux) pour la première fois. L’autrice et psychologue Bénédicte Régimont parle également du fait que les livres étaient à l’époque « des marqueurs sociaux » et un « privilège réservé à certaines catégories sociales ».
Dans notre étude, on remarque que ce sont les personnes qui ont une relation moins importante avec les livres (peu de livres possédés et entre 0 et 4 livres lus au cours des 12 derniers mois) qui ont indiqué le motif de la culpabilité à se séparer de leurs livres.
19% des personnes interrogées ont justifié leur difficulté à se séparer de leurs livres car ils ont peur qu’ils leur manquent. Ce sont majoritairement les moins de 30 ans (35%) qui ont répondu cela. Encore une fois, on voit bien leur attachement particulier aux livres papier.
Pour cette question, la célèbre consultante japonaise et spécialiste du rangement Marie Kondo a une solution. Si un livre vous manque vraiment après vous en être débarrassé, vous pouvez toujours vous le procurer à nouveau. Sur momox-shop, par exemple !
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Cette réponse est proche de la raison 6 : « Vous ressentez de la culpabilité à vous séparer d’un achat ». Cette fois-ci, pour certains Français, le fait de se séparer d'un livre offert suscite la crainte de blesser les sentiments du donneur.
De la part de celui qui offre, il y a un certain investissement affectif, c'est vrai. La peur de blesser quelqu'un est une raison avancée par les participants les plus jeunes (moins de 30 ans) de notre étude (24%).
Ah ! Pour cette raison, il y a une solution vraiment simple et pratique à mettre en place : faire une liste de tous les livres lus au fur et à mesure. Elle peut être manuscrite (dans un carnet) ou digitale (un mémo sur votre téléphone ou un document sur un drive). Un bon moyen de retrouver tous ses livres et de se souvenir de ce qu’on a lu chaque année. Quoi qu’il en soit, dans notre étude, la peur d’oublier ses livres est une réponse donnée par 6% des participants et 19% des moins de 30 ans.
Certaines personnes interrogées (5%) ont donné d’autres raisons pour lesquelles il est difficile de se séparer de ses livres. Peut-être avez-vous des motifs non mentionnés dans cet article ?
Alors, toujours envie de garder vos livres ou d’opter pour le désencombrement ? Avec l'app de momox, vous pouvez vendre vos livres d’occasion rapidement et facilement !
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